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Xavier Bertrand écarté du ministère de la justice : le RN exulte mais dénonce le « retour des momies »

A l’en croire, rien de ce que fait Marine Le Pen n’est guidé par la perspective de son jugement dans l’affaire des assistants parlementaires du Front national (devenu Rassemblement national, RN), qui la menace d’une peine d’inéligibilité à effet immédiat. Il n’empêche. La perspective de la nomination, au ministère de la justice, de l’un de ses pires ennemis en politique, le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a suscité un tir de barrage de ses troupes depuis dimanche 22 décembre. La cheffe de file de l’extrême droite est, elle, restée prudemment silencieuse.

Lundi dans l’après-midi, Xavier Bertrand concédait sa défaite en coulisses, d’un communiqué reprenant de manière sibylline la dernière allocution du président Jacques Chirac (1995-2007), qui exhortait les siens à ne . S’il n’est pas nommé garde des sceaux, écrit-il, c’est . Il a, poursuit-il, décliné d’autres propositions pour ne pas participer à un gouvernement Une pierre dans le jardin du premier ministre, François Bayrou, – qui a démenti toute influence extérieure lundi soir sur BFM-TV –, autant qu’un point donné à la députée du Pas-de-Calais, qui affirmait depuis le renversement de l’éphèmère locataire de Matignon Michel Barnier que son influence n’en serait que renforcée. , s’exclame le député de la Somme Jean-Philippe Tanguy, proche de la cheffe du groupe RN à l’Assemblée nationale.

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