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Contre le trafic de drogue, le maire d’Egly a un mantra : « occuper le terrain »

L’immeuble sépare la rue du reste de la cité Le Tiec, à Egly (Essonne). Trois étages, trois halls. Toutes les fenêtres de cette petite barre ont été murées. A part quelques-unes, dans la partie droite. Sur le perron, devant la porte d’entrée, un jeune homme fait le pied de grue. Un guetteur., soupire le maire (sans étiquette) d’Egly, Edouard Matt.

De fait, le groupe Valophis a décidé de démolir cet immeuble qui « ferme » une cité enclavée de 500 logements sociaux, constituée de petits immeubles posés les uns à côté des autres autour d’espaces verts et d’une sorte de place. , précise Farid Bouali, directeur général de l’opérateur social spécialisé dans les métiers du bâtiment Et tout sera alors muré, avant d’être détruit.

, précise Farid Bouali Ce n’est pas l’état d’esprit d’Edouard Matt. Maire depuis 2020, mais conseiller municipal depuis 1995, l’élu prend le problème de la drogue très au sérieux. , raconte-t-ilUn quart des quelque 6 800 habitants de la commune y logent.

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