Le ministre de l’économie, Eric Lombard, et la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, vont recevoir conjointement les représentants des Ecologistes, du Parti communiste (PCF) et du Parti socialiste (PS), pour discuter du budget 2025, mercredi 8 janvier au soir. L’annonce a été faite par la secrétaire nationale du parti Les Ecologistes, Marine Tondelier, peu avant que la réunion ne se tienne. De premiers représentants des délégations sont arrivés à Bercy vers 19 h 45, a constaté l’Agence France-Presse sur place.
à annoncer, a déclaré Mme Tondelier à l’issue d’une réunion d’une heure et demie au ministère, à laquelle les écologistes étaient conviés, comme l’ensemble des forces politiques jusqu’à la semaine prochaine, pour évoquer le futur projet de loi de finances.
, a-t-elle ajouté. Le ministère n’a pas confirmé la réunion, mais les représentants présents dans le hall de Bercy au moment de la déclaration de Mme Tondelier ne les ont pas démentis. Elle a déclaré que le but de la réunion était de pouvoir .
, a ajouté Marine Tondelier, qui attend cependant aussi d’autres du gouvernement Bayrou sur des sujets comme les services publics, l’industrie, l’école, la santé ou les recettes. Sur les retraites, , a-t-elle prévenu.
Edouard Philippe prêt à accepter un « effort » « un peu moindre »
, a estimé Marine Tondelier,
La France insoumise (LFI) n’avait pas souhaité participer aux rendez-vous organisés par Bercy et ne fait pas partie de la réunion de mercredi soir. Le président « insoumis » de la commission des finances de l’Assemblée, Eric Coquerel, est cependant attendu jeudi pour un rendez-vous avec les ministres dans le cadre de ces rencontres.
Mercredi soir, l’ex-premier ministre Edouard Philippe, président du parti Horizons, membre de la coalition présidentielle, s’est dit de son côté prêt, mercredi, à accepter un budgétaire s’il permet de conserver la et d’éviter ainsi une deuxième motion de censure sur un projet de loi de finances. , en assouplissant l’objectif initial de déficit pour cette année de 5 % à 5,4 %, a-t-il affirmé sur France 2.
Interrogé sur une éventuelle suspension de la réforme des retraites pour obtenir notamment des députés socialistes qu’ils ne votent pas une autre motion de censure, l’ancien premier ministre a estimé qu’il s’agissait d’une «», a-t-il ajouté, au lendemain de sa rencontre à Bercy avec les ministres.
, a ajouté M. Philippe.
Le Monde avec AFP
Contribuer