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A l’Open d’Australie, les joueurs divisés à propos du coaching au bord des courts

La scène n’est pas passée inaperçue. Lors de son match du troisième tour de l’Open d’Australie de tennis, samedi 18 janvier, le Français Gaël Monfils a profité de la pause médicale de son adversaire, l’Américain Taylor Fritz, pour glaner quelques consignes auprès de son clan, au milieu du troisième set. Il n’a pas eu à forcer la voix et n’a fait qu’un pas vers sa serviette : son entraîneur, le Suédois Mikael Tillström, était présent avec lui sur le court.

Le premier Grand Chelem de la saison profite d’une évolution du règlement de la Fédération internationale (ITF), qui autorise désormais le coaching, après deux ans d’expérimentation. Mais Melbourne se veut aussi précurseur, en prônant la proximité entre les acteurs du milieu. L’organisation du tournoi a donc installé des box en bordure des trois arènes principales : la Rod Laver Arena, la Margaret Court Arena et la John Cain Arena.

Sport individuel au sein duquel les comportements sont très codifiés, le tennis demeure en marge des autres disciplines : au football ou au rugby, par exemple, il est difficile d’imaginer les membres du staff d’une équipe ailleurs qu’au bord de la pelouse ; dans le cyclisme, les coureurs disposent, depuis 1990, d’oreillettes leur permettant de recevoir en temps réel les consignes de leur directeur sportif dans la majorité des épreuves… , avance le Sud-Africain Craig Tiley, directeur de l’Open d’Australie depuis 2006.

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