Le ministère de l’intérieur a communiqué à l’Agence France-Presse (AFP) avoir engagé une procédure en vue du licenciement de Lydia Guirous, ancienne porte-parole du parti Les Républicains (LR) devenue, en 2023, préfète déléguée à l’égalité des chances à la préfecture de Gironde.
L’ancienne responsable politique est visée par six signalements pour risques psychosociaux, a précisé Force ouvrière (FO) à l’AFP, samedi 25 janvier, confirmant des informations du quotidien régional . Un compte rendu du rapport d’un médecin du travail, révélé par le journal et consulté par l’AFP, fait état d’un et d’un parmi des agents.
, a déclaré à l’AFP la préfecture de la Gironde, selon laquelle les subordonnés de Lydia Guirous ont été directement rattachés au préfet. Le retrait de son statut de préfète est soumis, lui, à une éventuelle décision en conseil des ministres.
Editorialiste sur la chaîne CNews
Dans un communiqué transmis au journal , Lydia Guirous répond avoir [ses] , réclamant une pour . , s’est-elle défendue.
Lydia Guirous, 40 ans, née à Tizi-Hibel (Algérie), avait été candidate aux législatives de 2012 à Paris sous l’étiquette du Parti radical, avant de rejoindre LR (ex-UMP) avec la bénédiction de l’ancien président Nicolas Sarkozy. La jeune femme, d’origine kabyle, est ensuite devenue porte-parole de ce parti en juin 2015, puis éditorialiste, notamment sur la chaîne CNews.
En 2023, profitant d’une réforme de la haute fonction publique visant à ouvrir l’administration préfectorale à d’autres profils, l’essayiste spécialiste de la laïcité, qui avait publié en 2014 , a été nommée en Gironde. Peu après, elle avait été épinglée par pour avoir le personnel du rectorat de Bordeaux pour inscrire ses deux enfants dans des écoles girondines, mais aussi leur trouver des activités extrascolaires.
Le Monde avec AFP
Contribuer