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Grégory Lorenzi, directeur sportif du Stade brestois : « Quand on a moins de moyens, on est obligé de se creuser davantage les méninges »

Il faut s’éloigner de la rade et rejoindre les hauteurs de la ville pour trouver le siège du Stade brestois. Rien de démesuré, à l’image d’un club aux moyens modestes, que les amateurs de football ont appris à placer sur la carte de l’Europe, grâce à son incroyable parcours en Ligue des champions.

Lors de la dernière journée de la phase de ligue, Brest (13e avec 13 points) affronte, mercredi 29 janvier, le Real Madrid (16e avec 12 points), à Guingamp (Côtes-d’Armor). Déjà assurés de disputer les barrages, les joueurs d’Eric Roy ont même l’occasion de s’immiscer parmi le Top 8, synonyme de qualification directe pour les huitièmes de finale.

Ex-joueur brestois et directeur sportif à succès depuis 2016, Grégory Lorenzi, 41 ans, est l’architecte en chef du projet brestois. Dans un entretien au , lundi 20 janvier, deux jours avant une défaite contre le Shakhtar Donetsk, il insistait sur sa gestion raisonnable, à l’antithèse de tout

La Ligue des champions a-t-elle été un argument pour convaincre les joueurs de rester au club ou de le rejoindre ?

La Ligue des champions n’est pas une garantie que vos joueurs auront envie de rester. Je ne tiens pas rigueur à certains d’avoir pensé à partir pour de meilleures opportunités financières. D’autant qu’ils se sont mis au niveau une fois la compétition lancée.

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