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Autour d’Emmanuel Macron, une sourde lutte d’influence entre militaires et diplomates

L’épisode a marqué les esprits et pourrait laisser des traces. Après avoir brandi sa démission, jeudi 9 janvier, Emmanuel Bonne, le chef de la cellule diplomatique de l’Elysée, s’est ravisé, convaincu par Emmanuel Macron de rester à son poste, du moins jusqu’à nouvel ordre. Huit jours après, il a d’ailleurs accompagné le chef de l’Etat au Liban, après avoir démenti toute divergence avec lui, se targuant, chose rare par les temps qui courent, d’être un.

Au passage, le « sherpa » s’est bien gardé de faire le moindre commentaire sur l’origine de son coup de sang, à savoir ses relations plus que dégradées avec le chef d’état-major particulier du président, le général Fabien Mandon. Avant un dîner à Londres entre Emmanuel Macron et Keir Starmer, le premier ministre britannique, ce 9 janvier, M. Mandon n’avait pas mis M. Bonne dans la boucle d’une note confidentielle préparatoire au déplacement. D’où la colère de l’intéressé. Des ironise un haut gradé, avant de mettre en cause cette et appeler à travailler .

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