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Comment le pactole de la Ligue des champions amplifie encore les inégalités entre les clubs de Ligue 1

Une compétition européenne qui rapporte encore un peu plus à des « gros » clubs, souvent déjà en bonne santé, et une compétition nationale avec des « petits » en difficulté, qui se partagent les miettes. Plus que jamais, la Ligue 1 (L1), le championnat de France de football de première division, avance à , comme le soulignait un rapport sénatorial, à la fin d’octobre 2024.

Cette saison, avec la nouvelle formule de la Ligue des champions (LDC), les revenus prévus par la fédération européenne (UEFA) pour les 36 participants ont nettement augmenté. En effet, le pactole global à se partager s’élève à 2,467 milliards d’euros, ce qui représente une hausse de 400 millions d’euros par rapport à la période 2021-2024. Les quatre équipes françaises engagées – le Paris Saint-Germain (PSG), Monaco, Lille et Brest –, qui se sont toutes qualifiées pour la suite du tournoi, vont profiter de cette manne.

Le club nordiste, qui a connu le meilleur parcours des formations tricolores – il occupe la 7e place à l’issue de la phase de ligue, ce qui lui permet d’accéder directement aux huitièmes de finale –, est déjà assuré de toucher le jackpot. Selon les règles de distribution de l’UEFA, qui prévoit de multiples primes liées à la participation (18,62 millions d’euros), aux résultats (notamment 2,1 millions pour une victoire) ou au classement, le LOSC empochera au moins 51 millions d’euros. Sans compter les recettes afférentes aux droits télévisés, également distribuées par l’instance européenne, et celles de la billetterie. Au total, les Lillois devraient percevoir plus de 75 millions, d’après les estimations de . Voire davantage s’ils parviennent à poursuivre leur aventure dans la compétition.

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