La ministre de l’agriculture, Annie Genevard, veut la loi EGalim, censée garantir une meilleure rémunération des agriculteurs en encadrant davantage les négociations entre les fabricants agroalimentaires et la grande distribution, a-t-elle déclaré dans un entretien à du 16 février.
Pour la ministre, issue du parti Les Républicains, cette législation doit évoluer afin de avec la grande distribution : , dit-elle dans cette interview. , explique Annie Genevard.
La loi EGalim-2 avait été promulguée fin 2021. Elle visait notamment à protéger les exploitants agricoles en et faire que si le coût de production du lait augmente, l’industriel le paye plus cher et les supermarchés aussi.
La pratique est plus complexe et l’efficacité de la loi questionnée mais l’idée de la ministre serait , à savoir les évolutions de prix subies par les fabricants sur l’énergie, le transport ou les emballages.
Appel à un moment « de respiration »
Cette idée est loin de faire l’unanimité parmi les agro-industriels comme dans la grande distribution. Plusieurs acteurs veulent en effet préserver des marges de négociation et préféreraient une de la législation.
Les négociations commerciales se tiennent actuellement et elles doivent se conclure d’ici au 1er mars. Leur tenue , qui pourrait être présenté d’ici à l’été, ajoute Mme Genevard.
Fait rare, des patrons de la grande distribution, si souvent critiqués par les agriculteurs, tiendront une conférence au Salon de l’agriculture qui s’ouvre dans une semaine à Paris.
La ministre a réitéré son appel à un moment lors du Salon, après et des élections syndicales qui ont vu une percée de la Coordination rurale, très critique de la entre l’Etat et l’alliance syndicale jusqu’ici majoritaire (FNSEA-JA).
Interrogée sur le dialogue avec la Coordination rurale, dont certains membres s’affichent aux côtés de l’extrême droite, Mme Genevard indique qu’elle le poursuivrait :
Le Monde avec AFP
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