Plus de huit mois après la création de l’alliance du Nouveau Front populaire qui a permis à la gauche d’arriver en tête du second tour des élections législatives, la tension ne cesse de monter entre les « insoumis » et les socialistes, sur fond de divergences stratégiques.
Alors que le gouvernement de François Bayrou est parvenu à faire adopter le budget 2025 grâce notamment aux socialistes qui n’ont pas voté les motions de censure de la gauche, le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, s’en prend une nouvelle fois à leur choix, dans une interview à du 16 février. [Parti socialiste], déplore l’ancien député des Bouches-du-Rhône, avant de prendre ses distances avec les socialistes :
, tonne-t-il ensuite dans cet entretien. Si les socialistes . , ajoute-t-il, alimentant le procès en des socialistes fait par les « insoumis ». Interrogé sur la défaite des candidats LFI aux dernières élections partielles, dont celle du député Louis Boyard aux municipales de Villeneuve-Saint-Georges, M. Mélenchon pointe la responsabilité des socialistes, notamment, appelant à ., estime-t-il.
Olivier Faure et François Hollande dans son viseur
Au cours de cette charge, M. Mélenchon affirme s’être [des “insoumis”]. Dans son viseur : le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, et l’ancien président de la République, désormais député, François Hollande., tance M. Mélenchon. Il regrette que M. Hollande, son rival historique à gauche, soit parvenu à [François Hollande]
Le chef de file des « insoumis » affiche aussi ses divergences avec M. Faure sur la question de l’immigration. Alors que le premier secrétaire du PS a estimé que le débat sur l’identité nationale souhaité par François Bayrou n’était , appelant la gauche à sur le sujet, M. Mélenchon juge que les mots employés sont. , attaque-t-il, avant de s’en prendre à la volonté du ministre de la justice, Gérald Darmanin, de s’attaquer au droit du sol. (…)., a-t-il défendu.
Malgré ces attaques contre les socialistes, M. Mélenchon confirme que les « insoumis » voteront la motion de censure que le PS envisage de déposer en début de semaine contre François Bayrou après ses propos sur le, explique-t-il. Celle-ci a toutefois peu de chances d’aboutir, le Rassemblement national ayant annoncé son refus de la voter.
Le Monde
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