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Jean-Pierre de Mondenard, médecin du sport : « L’accord entre Jannik Sinner et l’Agence mondiale antidopage ressemble à un arrangement entre amis »

Numéro un mondial au classement ATP, le tennisman italien Jannik Sinner sera absent des terrains pendant trois mois. C’est le fruit de l’accord annoncé, samedi 15 février, entre le joueur et l’Agence mondiale antidopage (AMA). Contrôlé positif en mars 2024 au clostébol, un stéroïde anabolisant, le récent vainqueur de l’Open d’Australie avait, dans un premier temps, été blanchi par l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis, avant que l’AMA fasse appel de cette décision auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS). Le verdict était attendu en avril, mais une transaction a été conclue avant cette échéance. Jannik Sinner, qui risquait jusqu’à deux ans de suspension, ne manquera finalement aucun tournoi du Grand Chelem. Il pourra reprendre la compétition le 4 mai.

Jean-Pierre de Mondenard est un médecin spécialiste du sport, auteur de nombreux ouvrages sur la médecine du sport et sur le dopage. Il a suivi, en tant que médecin, la plupart des grandes épreuves cyclistes, notamment le Tour de France à trois reprises (de 1973 à 1975).

Que pensez-vous de l’accord annoncé par l’AMA dans l’affaire Sinner ?

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