Toutes les formations politiques de Nouvelle-Calédonie rassemblées avec l’Etat pour parler de l’avenir, enfin. Ce qui n’était plus arrivé depuis que le dossier avait été rouvert par Emmanuel Macron, en 2021, s’est produit, mercredi 26 février, à Nouméa.
Neuf mois après l’éclatement de l’insurrection indépendantiste kanak, le 13 mai 2024, dont les violences ont mis le territoire à genoux, le ministre des outre-mer, Manuel Valls, et le conseiller spécial du premier ministre, Eric Thiers, ont réussi à ouvrir la discussion autour de la souveraineté future du territoire français du Pacifique. Son avenir s’entend , et non plus seulement dans la France, expose l’exécutif. Un tournant sur la base duquel les camps indépendantiste et loyaliste se donnent, pour l’heure, une chance de surmonter leurs désaccords.
Leurs 18 représentants se sont mis au travail à huis clos, au Haut-Commissariat de la République, et ce, jusqu’à samedi. ,assure le ministre au , ce que confirment les participants.Dans une ambiance studieuse et grave, autour d’un Manuel Valls concentré, le dialogue collectif reprend. Fragile, comme celui d’une famille déchirée, pas encore prête à pardonner.
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