Au premier jour des concertations entre les partenaires sociaux sur la réforme des retraites de 2023, dont le syndicat Force ouvrière a claqué la porte, François Bayrou a estimé, dans un entretien au jeudi 27 février, qu’en cas de sur les retraites .
Le premier ministre y réaffirme que (…) . Mais il n’exclut pas de recourir au référendum . , explique-t-il. , affirme-t-il encore.
Dans une lettre de mission envoyée mercredi soir, François Bayrou demande désormais aux partenaires sociaux de rétablir l’équilibre du système dans cinq ans − ce qui veut dire trouver 6 milliards d’euros d’économies supplémentaires d’ici à 2030. Jusqu’à présent le gouvernement demandait que les comptes ne soient pas .
Mais François Bayrou , car . Il non plus qu’un système de retraite à points, comme ébauché par le gouvernement d’Edouard Philippe, .
, suggère le chef du gouvernement : Interrogé pour savoir s’il faut intégrer une dose de capitalisation au système français par répartition, il répond que .
Quant à Force ouvrière, qui a claqué la porte des négociations une quinzaine de minutes après le début de la première réunion entre partenaires sociaux, notamment en raison de cette nouvelle demande du gouvernement de rétablir l’équilibre du système d’ici 2030, sa reste , a précisé Matignon dans un message à l’Agance France-Presse.
« Nous ne participerons pas à cette mascarade »
, a lancé le négociateur de FO, Michel Beaugas, en sortant des locaux des services du premier ministre, où se tenait ce rendez-vous.
Au début de la réunion, une fois tous les participants assis, M. Beaugas a demandé à faire une déclaration liminaire pour annoncer directement son départ, a-t-il dit à la presse. [de ces concertations] et la lettre envoyée mercredi soir aux partenaires sociaux par le premier ministre, François Bayrou, pour cadrer les débats , a poursuivi le syndicaliste.
De son côté, la CGT a demandé de son côté à la Cour des comptes de chiffrer le coût d’un retour à 62 ans, ce que cette dernière n’avait pas inclus dans son rapport publié la semaine dernière.
« Programme de travail » pour les trois mois à venir
Selon un courrier adressé aux participants par l’animateur des débats, Jean-Jacques Marette, les négociateurs auront droit jeudi à un sur ce rapport et établiront ensuite leur pour les trois mois à venir. Autour de la table siégeront donc quatre syndicats représentatifs au niveau national (CFDT, CGT, CFE-CGC et CFTC) ainsi que l’UNSA, qui ne l’est pas, et le Medef, la CPME et l’U2P dans le camp patronal ainsi que la FNSEA pour les agriculteurs.
Parallèlement, lors d’un déplacement au Salon de l’agriculture, l’ex-président François Hollande a dit jeudi qu’il conseillait au premier ministre de sur les négociations qui ont démarré, et de ne pas rendre qui est demandé aux partenaires sociaux.
François Bayrou a fait savoir dans son courrier que les parlementaires seraient informés de l’avancée des travaux . Il a promis que si les partenaires sociaux parviennent à un accord pour amender la très impopulaire réforme de 2023, le texte sera soumis au Parlement.
Journée « ports morts » en France
Plusieurs ports français étaient par ailleurs perturbés jeudi en raison d’une opération décidée par la CGT-Ports et Docks, qui réclame des aménagements de la récente réforme des retraites pour les salariés du secteur. , alors ministre des transports, a déclaré à l’Agence France-Presse le secrétaire général des dockers et portuaires du golfe de Fos, Christophe Claret.
Mardi, le syndicat a adressé une lettre à Emmanuel Macron dans laquelle il réclame l’élargissement du dispositif amiante, permettant à certains dockers de prendre une retraite anticipée. Ce dispositif ne concerne actuellement que les salariés dockers ayant travaillé entre 1980 et 2004 dans neuf ports et court jusqu’en 2027. , écrit le syndicat, qui estime que l’espérance de vie des travailleurs portuaires est inférieure de sept à huit ans à la moyenne nationale.
Le Monde avec AFP
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