Français

Le maire de Boulogne-Billancourt se retire « temporairement » après un conseil municipal houleux

Pierre-Christophe Baguet, maire (Les Républicains) de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), s’est temporairement mis en retrait de ses fonctions d’élu après un conseil municipal houleux dans la soirée du jeudi 13 mars, où il s’est dit , a fait savoir la municipalité.

Face à une , a expliqué la ville sur son compte X, précisant que M. Baguet et que, .

Le conseil municipal s’est tendu au moment de la présentation par une élue écologiste de l’opposition d’un vœu, portant sur le réaménagement d’une voie dans cette ville de quelque 120 000 habitants, au sud-ouest de Paris.

Ce projet est porté par un homme dont le fils, Adam, a été mortellement percuté à cet endroit en 2021 par un camion de nettoyage d’une société prestataire de la ville, alors qu’il retirait un vélo d’une station Vélib’.

Contexte particulier

Dans un message sur X, la ville de Boulogne met en avant le contexte particulier dans lequel s’est tenu le conseil municipal. M. Baguet, , affirme la municipalité.

Lors du conseil, l’élue écologiste Pauline Rapilly Ferniot a proposé au père d’Adam, présent dans la salle, de prendre la parole à ce sujet – contre le règlement, qui interdit à toute personne tierce de s’exprimer lors d’un conseil municipal.

Le maire l’a rappelé à l’ordre. (…), a raconté Laurent Molard, conseiller (Parti socialiste), avant que le père d’Adam soit dans le et que M. Baguet suspende la séance pour échanger avec lui en aparté. Selon des conseillers municipaux, le maire n’est pas revenu assister au conseil.

« C’est l’histoire d’un guet-apens en plein conseil municipal »

, a relaté la majorité dans un communiqué.

[dans lequel est mort Adam], a expliqué Mme Rapilly Ferniot, interrogée par l’AFP.

Deux journalistes indépendants, présents pour filmer une séquence sur le père d’Adam pour France 2, ont eux affirmé avoir été agressés .

, a témoigné Nicolas Vescovacci, estimant qu’on avait tenté d’effacer ses images. Le journaliste a déposé une plainte, consultée par l’AFP, pour menace physique, violence aggravée en réunion, entrave à la liberté de la presse et à la liberté d’informer, et dégradation de matériel vidéo.

Le Monde avec AFP

S’abonner

Contribuer

Réutiliser ce contenu