Le couperet est tombé. Marine Le Pen, reconnue coupable, lundi 31 mars, de « détournement de fonds publics » dans l’affaire des assistants parlementaires européens du Front national, a été condamnée à deux ans de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité par le tribunal de Paris. Si la cheffe de file du désormais Rassemblement national (RN), qui a dénoncé des pratiques a l’intention de faire appel de ce jugement, cette décision – à effet immédiat – pourrait la priver de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2027.
a réagi le président du RN, Jordan Bardella, quand le fondateur de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a pour sa part estimé que . Selon eux, les juges se piqueraient donc de politique, quand d’autres responsables rappellent au contraire qu’ils se contentent d’appliquer les lois votées par les élus eux-mêmes.
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