Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a appelé, dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 avril, à la de Marine Le Pen, en jugeant que sa condamnation à une peine d’inéligibilité constituait une pour l’empêcher de remporter la présidentielle française de 2027. Peu avant, son vice-président, J. D. Vance, avait également fustigé la décision de justice, en estimant que .
, a posté dans la nuit le locataire de la Maison Blanche sur son réseau Truth Social. , a-t-il poursuivi, en allusion à la condamnation lundi de Marine Le Pen, qui pourrait l’empêcher de concourir à la prochaine présidentielle, programmée en principe au printemps 2027. (…), a écrit Donald Trump, avec force majuscules.
Sans jamais citer la justice et l’exécutif en France, le président américain, dont les proches J. D. Vance et Elon Musk soutiennent ouvertement des partis d’extrême droite en Europe, a jugé que Marine Le Pen était victime d’une par des .
J. D. Vance a aussi apporté son soutien à la dirigeante du Rassemblement national (RN). (…), a-t-il déclaré sur Newsmax, une des chaînes préférées de la droite ultraconservatrice américaine. Il a aussi laissé entendre, à tort, que Marine Le Pen n’était pas personnellement dans les faits reprochés par la justice française. , a-t-il martelé.
« Une affaire très importante »
Trois fois candidate à l’élection présidentielle, la cheffe de file du RN n’est plus assurée de pouvoir se représenter en 2027. Reconnue coupable d’avoir joué un rôle central dans le détournement des fonds versés par l’Union européenne au profit de son parti entre 2004 et 2016, elle a été condamnée, lundi, à une peine de prison de quatre ans (deux avec sursis, et deux sous bracelet électronique), assortie de cinq ans d’inéligibilité immédiate.
Après cette condamnation, Marine Le Pen a reçu le soutien de nombreux dirigeants étrangers de la droite radicale. Donald Trump – faisant fi de l’importance du préjudice, évalué à plus de 4 millions d’euros – l’avait même comparée à ses propres affaires judiciaires aux Etats-Unis, estimant que le sort de Marine Le Pen était .
En février, J. D. Vance avait sidéré les Européens lors de son discours à la Conférence de Munich sur la sécurité. Il les avait accusés d’étouffer la liberté d’expression et la liberté religieuse, les appelant à rompre le contre l’extrême droite.
Simultanément, Marine Le Pen a appelé jeudi soir à l’instauration d’un en Europe, après l’annonce de 20 % de droits de douane américains supplémentaires sur tous les produits importés de l’Union européenne. La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a dénoncé sur X des annonces .
Le Monde avec AFP
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