Si Kylian Mbappé a signé au Real Madrid, c’est aussi pour ces soirées-là. Pour se laisser happer par l’aura mystique du club détenteur du record de sacres en Ligue des champions (15), spécialiste quand il faut renverser les situations les plus mal engagées, surtout quand personne ne l’en croit capable. Au stade Santiago Bernabeu, mercredi 16 avril, l’attaquant français et ses coéquipiers partent de très loin avant d’affronter Arsenal, une semaine après leur déroute sur la pelouse des Gunners, en quart de finale aller (3-0).
Pour la première fois depuis la saison 2019-2020, les Merengue pourraient ne pas figurer dans le dernier carré de la prestigieuse coupe européenne. Une élimination à ce stade de la compétition représenterait un échec pour l’équipe et un mauvais présage pour son no 9. Les observateurs les plus taquins ne manqueraient pas de faire de Mbappé le dénominateur commun entre les déboires continentaux passés de son ex-formation, le Paris Saint-Germain, et ceux de son club actuel.
Le prodige de Bondy (Seine-Saint-Denis) rêve d’un scénario à la Zidane. En d’autres temps, « Zizou » avait longtemps cru que la malchance lui collerait éternellement à la peau en Ligue des champions, après deux finales perdues avec la Juventus Turin (1997, 1998), jusqu’à ce qu’il rejoigne le Real et soulève enfin la « coupe aux grandes oreilles », en 2002.
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