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Camille Pouponneau, maire démissionnaire et visage d’une crise de la vocation

Camille Pouponneau s’est construite avec un dicton, . Avant de le remettre en question dès son élection à la mairie de Pibrac (Haute-Garonne) au premier tour, en mars 2020. Après une campagne municipale très intense, la jeune maire (divers gauche) n’a pu exercer ses fonctions que trois mois plus tard, à la sortie du confinement. Première douche froide.

La dernière, c’est lorsque la Pibracaise raccroche son écharpe tricolore à 35 ans, en octobre 2024, et quitte ses fonctions. La raison ? La crainte d’un burn-out lié à (…), détaille-t-elle sur X peu après sa démission. Le 20 mars, elle publie (Robert Laffont, 234 pages, 19,50 euros). Une façon de digérer le bilan de quatre années à la tête de cette commune près de Toulouse et de tirer la sonnette d’alarme sur les conditions d’exercice des maires.

[des municipales de] Par l’écriture de cet ouvrage, Camille Pouponneau tente de lever le tabou sur la santé mentale des élus locaux. , soutient la jeune femme, passionnée depuis toujours par la vie publique.

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