A quelques jours du 1er-Mai, journée emblématique des droits des travailleurs, des sénateurs centristes appuyés par le gouvernement veulent assouplir les règles encadrant le travail en ce jour chômé, en particulier pour les boulangers et les fleuristes.
, a fustigé la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, interrogée sur LCI dimanche 27 avril.
, a-t-elle poursuivi. , a-t-elle ajouté en disant craindre que cet assouplissement des règles du travail le 1er mai ne conduise au même processus qui a permis de .
Les sénateurs centristes viennent de déposer une proposition de loi pour permettre aux établissements déjà autorisés à ouvrir le dimanche de pouvoir le faire le 1er mai, visant notamment les boulangers et les fleuristes.
Dérogation obsolète
Cette initiative entend répondre à la polémique de ces derniers jours autour des boulangers, dont certains avaient subi l’an passé des contrôles inopinés de l’inspection du travail en ce traditionnel jour férié.
La proposition de loi, portée par la sénatrice de Vendée Annick Billon, et le président du groupe Union centriste, Hervé Marseille, veut adapter , selon le texte consulté par l’Agence France-Presse (AFP), en modifiant le code du travail.
Si le texte est adopté pourront travailler les salariés des établissements et services . La liste des catégories concernées, qui est la même que celle permettant à certaines entreprises d’ouvrir le dimanche, serait fixée par décret.
Y figurent donc les boulangers, dont la convention collective autorisait certes déjà l’ouverture le 1er mai, mais dans un certain flou juridique. La possibilité pour ces entreprises de faire travailler des salariés ce jour-là reposait jusqu’à présent sur une position ministérielle du 23 mai 1986, mais cette dérogation est devenue obsolète après une décision de la Cour de cassation en 2006.
, ont souligné les auteurs de la proposition de loi, qui espèrent l’inscrire à l’ordre du jour du Sénat .
Respect du volontariat
La ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles, Catherine Vautrin, a dit à l’AFP que , des salariés. , a-t-elle insisté.
Avec ce texte, (…). en prenant le risque de , a commenté auprès de l’AFP Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie, en référence aux contrôles de l’inspection du travail.
seraient d’accord pour travailler le 1er mai, parce que ce jour est payé double, avance encore le représentant de la profession, qui prend soin d’ajouter qu’il doit s’agir avant tout d’une démarche . Il met en avant en outre que le 1er mai en matière de chiffre d’affaires, en particulier dans les zones touristiques.
Interrogé sur France 3, le député du Rassemblement national Julien Odoul a apporté son soutien à la proposition de loi : (…)
Le Monde avec AFP
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