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L’Assemblée approuve le texte d’Attal sur la justice des mineurs, avant un dernier vote au Sénat

Le fameux , de l’ancien premier ministre Gabriel Attal adopté à l’Assemblée nationale : les députés ont adopté mardi 13 mai une proposition de loi de Gabriel Attal pour durcir la justice des mineurs et les parents, avant son adoption définitive prévue lundi au Sénat.

Le texte, qui a fait l’objet d’un accord entre les deux chambres, a été adopté avec 341 voix contre 187, avec le soutien du bloc central et de l’extrême droite, malgré une poignée d’abstentions. Toute la gauche a voté contre, dénonçant un texte allant à l’encontre des principes fondateurs de la justice des mineurs.

, a réagi Gabriel Attal, chef de file des députés Renaissance au Palais Bourbon, se disant que la jeunesse a . Après la dissolution , s’est félicité l’ancien premier ministre, déplorant une violence , parfois utilisés comme de la par des majeurs.

Le texte prévoit notamment la création d’une amende civile pour les parents qui ne répondraient pas aux convocations pour des audiences, ou encore la création décriée d’une procédure de comparution immédiate pour les jeunes récidivistes à partir de 16 ans.

Autre dispositif phare : l’inversion du principe de , selon laquelle un mineur est sanctionné moins sévèrement qu’un majeur. A partir de 16 ans, cela deviendra l’exception qui devra être motivée par le juge et non plus la règle, pour les cas de récidive punis d’au moins cinq ans d’emprisonnement.

Pour le Rassemblement national, Sylvie Josserand a estimé qu’il s’agissait d’une reflétant , mais elle a voté pour devant .

, a déclaré le ministre des relations avec le Parlement, Patrick Mignola.

La gauche est, elle, vent debout contre. , a fustigé Colette Capdevielle (Parti socialiste). . La France insoumise, qui a défendu sans succès une motion de rejet du texte, les socialistes et les écologistes ont promis de saisir le Conseil constitutionnel.

Le Monde avec AFP

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