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Pierre-Edouard Stérin refuse de se rendre devant une commission d’enquête à l’Assemblée nationale

L’homme d’affaires Pierre-Edouard Stérin, initiateur d’un projet politique baptisé « Périclès » visant à avec , ne s’est pas rendu à une convocation devant une commission d’enquête à l’Assemblée nationale, mercredi 14 mai, provoquant le courroux de son président.

(…), a tonné Thomas Cazenave, président de la commission d’enquête concernant l’organisation des élections en France.

Il a convoqué à nouveau l’homme d’affaires, mardi à 11 heures, en prévenant qu’en cas d’absence il saisirait le procureur de la République. Le refus de comparaître devant une commission d’enquête est puni de deux ans d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.

Pierre-Edouard Stérin, 51 ans, catholique conservateur devenu milliardaire avec son entreprise de coffrets cadeaux Smartbox, s’est dit prêt ces derniers mois à distribuer quelque 150 millions d’euros dans les dix prochaines années pour différentes initiatives par le biais du fonds d’investissement qu’il dirige, Otium Capital.

Le projet « Périclès », du nom du stratège athénien, mais aussi l’acronyme de « patriotes enracinés résistants identitaires chrétiens libéraux européens souverainistes », vise notamment à avec . Le directeur général de Périclès, Arnaud Rérolle, s’était rendu devant la commission d’enquête le 6 mai. Il avait défini l’entreprise comme qui donne , évoquant et pour , et .

« Nul ne peut s’exonérer de convocation »

La commission d’enquête, créée en novembre, doit se pencher entre autres sur les problèmes d’inscriptions des citoyens sur les listes électorales et d’éventuelles défaillances des instituts de sondage pendant les campagnes.

Son président a notamment estimé que, , la convocation devant la commission de son initiateur et jusqu’alors investisseur unique se justifiait pour . , a ajouté Thomas Cazenave, en relevant que les démarches pour faire comparaître l’intéressé, entamées dès le 10 avril, avaient été .

M. Stérin avait finalement sollicité, mardi après-midi, que l’audition se déroule en visioconférence, invoquant des après avoir reçu des .

, a insisté M. Cazenave, faisant valoir que les étaient à l’Assemblée nationale, laquelle . , a-t-il ajouté.

Le Monde avec AFP

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