Partira-t-il long de ligne ? Croisé ? En amortie ? Ou peut-être même lobé ? Les paris sont ouverts pour savoir d’où viendra le dernier revers gagnant de Richard Gasquet. A 38 ans, le Français s’apprête à disputer à Roland-Garros l’ultime tournoi d’une carrière qui s’est étendue sur près d’un quart de siècle. Au premier tour, lundi 26 mai, il affrontera son jeune compatriote Térence Atmane (121e mondial), avant un éventuel deuxième tour contre le numéro 1 mondial italien Jannik Sinner.
Les fans de tennis regretteront de ne plus pouvoir admirer ce revers à une main à la gestuelle léchée. Le principal intéressé, lui, a le sentiment du devoir accompli. Rencontré en avril, lors du tournoi de Monte-Carlo, le Biterrois dresse un constat sans appel : il est [lui].
Contemporain de Rafael Nadal, Roger Federer et Novak Djokovic, Richard Gasquet était aux premières loges pour assister à l’hégémonie de ce trio qui a remporté soixante-six titres du Grand Chelem. Chaque fois qu’il s’est approché d’un grand sommet, il a été sèchement battu par l’un de ces premiers de cordée : ses trois demi-finales d’un tournoi du Grand Chelem comme ses trois finales de Masters 1000 se sont toutes terminées par des défaites face à Nadal, Federer ou Djokovic.
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