L’Assemblée s’est opposée, jeudi 26 juin, à la proposition des députés ciottistes d’interdire l’exécution immédiate de peines d’inéligibilité, la gauche et le bloc central dénonçant une loi taillée pour Marine Le Pen, qui a fait appel de sa condamnation dans l’affaire des assistants d’eurodéputés du Front national.
et , a défendu la rapporteuse Brigitte Barèges (Union des droites pour la République, UDR). Elle , a abondé le député du Rassemblement national (RN) Bruno Bilde.
Le garde des sceaux, Gérald Darmanin, s’est opposé au texte. L’exécution provisoire [ni], a-t-il argué. , a-t-il ajouté, en référence à Marine Le Pen, qui n’était pas présente.
L’article unique a été supprimé par 185 voix contre 120, avant que l’UDR retire le texte. La gauche, Renaissance et le MoDem ont massivement voté la suppression, quand Horizons s’est divisé entre opposants au texte et abstentions. Les deux députés Les Rrépublicains participants ont voté comme le RN et l’UDR pour la mesure.
Débats tendus
Marine Le Pen a été condamnée le 31 mars à une inéligibilité immédiate de cinq ans, une peine qui l’empêche de concourir à la prochaine présidentielle. Elle la conteste sur le fond, et a fait appel. La décision dans ce nouveau procès est attendue à l’été 2026.
Le tribunal avait estimé qu’elle était au d’un système de détournement de fonds publics pour payer des salariés du parti avec l’argent du Parlement européen. Le montant total des détournements s’élève à 4,4 millions d’euros.
, a aussi lancé Boris Vallaud, président du groupe PS.
Les débats se sont fortement tendus entre la gauche et le bloc central d’un côté, et l’alliance RN-UDR de l’autre, avec une avalanche d’invectives et de rappels au règlement.
Une vive passe d’armes a opposé l’écologiste Emmanuel Duplessy et Eric Ciotti. Le premier rappelant un article de selon lequel la mère du patron de l’UDR occupait depuis plus de dix-huit ans une place dans un hôpital . (…), s’est insurgé en retour Eric Ciotti.
Le Monde avec AFP
Contribuer