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L’UDR peine à trouver sa place au côté du Rassemblement national

Pour qui entretient des ambitions à l’extrême droite, la petite attention a valeur de décoration. Courant mai, la députée de l’Union des droites pour la République (UDR) de l’Isère Hanane Mansouri a la surprise de recevoir un message de la part de Michel Houellebecq, romancier à succès devenu le héraut des réactionnaires de tous poils. Quelques jours plus tôt, la jeune femme de 24 ans était montée à la tribune de l’Assemblée nationale pour porter la voix de son groupe pendant le débat sur l’aide à mourir, dont le romancier septuagénaire est un fervent opposant. , avait-elle lancé.

Mais, hormis l’auteur de (Flammarion, 2015),l’activité au Palais-Bourbon des 16 députés de l’UDR n’a pas vraiment marqué les esprits, un an après la création de leur groupe. , reconnaît Hanane Mansouri. Même leur niche parlementaire, annoncée en grande pompe depuis des mois et qui devait exposer au grand jour les fractures du« socle commun », s’est soldée par un fiasco retentissant. , élude le président délégué du groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale, Jean-Philippe Tanguy, pour ne pas avoir à commenter le flop de son allié. ,trouvait, comme raison de se réjouir de ce partenariat décevant, le vice-président du RN, Sébastien Chenu, interrogé en mai.

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