Yann Roubert, 47 ans, est le président de la Ligue nationale de rugby. Elu le 13 mars à la tête de l’instance chargée de la gestion du rugby professionnel en France, l’ancien patron du Lyon olympique universitaire Rugby (LOU) reçoit dans son bureau, vendredi 26 juin, veille de la finale du Top 14 entre le Stade toulousain et l’Union Bordeaux-Bègles, au Stade de France. , promet le dirigeant, qui savoure, en jeans, baskets et chemise blanche, l’épilogue d’une saison 2024-2025 record.
La finale du Top 14 oppose samedi (21 h 05) les deux clubs arrivés en tête de la phase régulière. Vous ne pouviez rêver meilleure affiche pour la promotion du rugby…
Yann Roubert : C’est la finale rêvée, l’affiche que le public attendait. C’est un peu notre Alcaraz-Sinner ! Les têtes de série numéro 1 et 2 sont au rendez-vous, le champion de France en titre contre le récent champion d’Europe. C’est aussi le remake de la saison dernière. Avec les mêmes acteurs, mais sans doute pas le même scénario. Ce sont les deux équipes qui ont inscrit le plus d’essais dans la saison, qui développent le plus beau jeu. Tout est réuni pour que ce soit une formidable fête.
Quel bilan faites-vous de la saison, en ce qui concerne l’affluence dans les stades, les résultats économiques ?
Beaucoup de records ont été battus, nous ne pouvons que nous en féliciter. Sportivement, cette saison a été indécise jusqu’au bout. A deux journées de la fin, huit ou dix équipes pouvaient encore être championnes de France. Ça montre que ce Top 14 est toujours aussi passionnant. Il n’y a jamais eu autant de public dans les stades. Près de 3 millions de personnes en Top 14, près de 1,5 million en Pro D2 (plus de 16 000 spectateurs de moyenne en Top 14, environ 6 000 en Pro D2).
Ce qui est vrai dans les stades l’est aussi devant les écrans : les deux demi-finales ont fait leurs plus belles audiences sur Canal+ depuis plus de dix ans. C’est à la fois le signe d’une formidable dynamique et le fruit d’un travail en commun avec notre diffuseur
Il vous reste 65.37% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.