Trois responsables du réseau de centres dentaires Nobel Santé et un pharmacien, ont été mis en examen, vendredi 4 juillet à Paris, soupçonnés d’être impliqués dans une escroquerie à plusieurs millions d’euros au préjudice de l’Assurance-maladie.
Deux d’entre eux, fondateurs , ont été écroués vendredi soir, selon le parquet. Ils sont accusés d’être d’escroquerie, a assuré la procureure lors de leurs audiences devant une juge des libertés et de la détention, auxquelles l’Agence France-Presse (AFP) a assisté.
Dan L., la quarantaine, affiche déjà , a-t-elle poursuivi. Mais celles-ci datent , a relevé son avocat, Me Alexis Gublin. Le conseil a précisé à l’AFP que son client contestait les faits reprochés.
, a aussi assuré de son côté un autre fondateur, Yoni S., 44 ans, espérant obtenir un placement sous contrôle judiciaire. Son avocat, Me Antoine Maisonneuve, a souligné son état de santé fragile : et souffrant du syndrome .
Les épouses de ces deux responsables, aussi soupçonnées, seront de leur côté présentées à la justice à l’automne, ont précisé à l’AFP des sources proches du dossier.
Escroquerie et blanchiment aggravé
Les deux autres mis en examen, selon le parquet et un autre, et frère de Yoni S. selon l’une des sources proches, ont eux été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire vendredi.
Les poursuites, prononcées après des gardes à vue, s’inscrivent dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en avril pour escroquerie et blanchiment aggravé, le tout en bande organisée.
, a expliqué le parquet de Paris.
, a-t-il poursuivi. , a souligné le ministère public.
Devant le juge des libertés et de la détention, la défense des mis en cause a évoqué des saisies totales de l’ordre de 7,5 à 9 millions d’euros.
Des centres souvent installés « dans des déserts médicaux »
L’affaire a débuté en 2020 par une première plainte, , selon le parquet.
Au total, douze plaintes ont été déposées entre 2020 et 2023, visant des faits d’escroquerie, de faux et usage de faux, de fausses déclarations en vue d’obtenir ou de tenter d’obtenir d’un organisme de protection sociale un paiement indu. Selon l’une des sources proches du dossier, ces centres étaient souvent installés .
Deux perquisitions ont eu lieu en janvier 2024 et une autre il y a quelques semaines, a précisé l’une de ces sources. De son côté, l’Assurance maladie avait également déconventionné dix centres en avril 2024. Elle a au total déposé douze plaintes entre 2020 et 2023. En cause, selon l’Assurance maladie : des [un] [un] .
Le Monde avec AFP
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