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Sur le Tour de France 2025, des sprints à très haute tension

Des explosions de puissance et parfois le chaos. Les sprints du Tour de France 2025 ne sacrent plus seulement les plus rapides, ils jettent aussi à terre les plus téméraires ou les plus malchanceux. Lundi 7 juillet, lors de la 3ᵉ étape entre Valenciennes et Dunkerque (Nord), le peloton en a encore eu la parfaite illustration. Tim Merlier (Soudal-Quick Step), champion d’Europe en titre, s’est imposé sur le fil devant Jonathan Milan (Lidl-Trek), au terme d’une course marquée par l’abandon du maillot vert, Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) à 60 kilomètres de l’arrivée.

Pour les principaux protagonistes de cet emballage final sous haute tension, le sujet était ailleurs. Les premiers mots de l’autre vaincu, Jonathan Milan, en conférence de presse, ont été pour Jasper Philipsen :

Cette étape, longue de 178,3 kilomètres et destinée aux sprinteurs, avait pourtant commencé sur un rythme de sénateurs, avec quelques tentatives d’échappée, vaines. Un accord tacite entre les formations de sprinteurs semblait régner, après deux premiers jours de course animés.

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