Une campagne s’ouvre, pleine de chausse-trapes. L’accord sur le futur , signé à Bougival (Yvelines), samedi 12 juillet, par le ministre des outre-mer, Manuel Valls, et les six délégations indépendantistes et non indépendantistes du territoire, doit maintenant passer l’épreuve du terrain. Si les conditions politiques nationales le permettent, une révision constitutionnelle s’annonce pour la fin de l’année, avant un référendum des Calédoniens sur cet accord, en février 2026.
Le texte de Bougival porte tout l’enjeu dans son sous-titre : . Les signatures des protagonistes n’ont pas été apposées au pied d’un accord politique finalisé dans les moindres détails. Mais sur une page engageant les partenaires . Le résultat est fragile, Manuel Valls a été le premier à le dire, samedi.
D’ailleurs, si l’accord a finalement été approuvé à l’aube, ce le fut in extremis. A 4 heures du matin, l’échec était annoncé : le bureau politique du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ordonnait à ses délégués de l’Union calédonienne de rejeter l’accord. A 6 heures, le dénouement fut positif. Entre-temps, selon les informations du confirmées par des négociateurs, c’est un des délégués de la modérée Union nationale pour l’indépendance, Adolphe Digoué, qui, à 5 h 30, a permis la bascule finale.
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