C’était la surprise du mercato du Paris Saint-Germain (PSG), qui s’est achevé lundi 1er septembre. Non pas le recrutement d’une superstar en attaque, mais le départ du gardien de but Gianluigi Donnarumma. En quelques semaines, le héros de l’épopée européenne du printemps est passé de la feuille de match à la liste des transferts. Sa quatrième saison à Paris aura été la dernière, et son arrivée à Manchester City a été officialisée mardi.
Son jeune homologue français Lucas Chevalier n’a pas débarqué de Lille début août comme numéro 2, ni même pour faire jouer la concurrence, mais avec un statut de titulaire, étrenné dès son arrivée au club, à l’occasion de la Supercoupe d’Europe. Et, dès la deuxième journée de Ligue 1, son prédécesseur a fait ses adieux officiels au Parc des Princes, après la victoire face à Angers, le 22 août.
Ce départ résulte en partie de l’impasse des négociations avec les dirigeants parisiens, qui auraient trouvé excessives les demandes de Donnarumma au moment de prolonger son contrat et d’augmenter sa rémunération. , celui-ci avait pour sa part désigné dans un message sur Instagram l’entraîneur Luis Enrique :
Cynisme contractuel
Pas d’état de grâce post-Ligue des champions pour l’Italien, pas de services rendus qui tiennent. Le football raconte de grandes histoires d’amour entre un joueur et son club, mais le divorce peut survenir du jour au lendemain. Le cynisme contractuel de ce milieu ne laisse pas de place aux sentiments.
Peu importe si les injonctions sont contradictoires : il faut se mettre au service du collectif, mais on peut en être exclu sans état d’âme. Donnarumma – qui jouera, vendredi, avec sa sélection nationale contre l’Estonie, un match des qualifications pour Coupe du monde 2026 – s’en remettra, et ses coéquipiers aussi. Tous connaissent les règles du jeu. L’intérêt supérieur de l’équipe, en vigueur sous Luis Enrique, a simplement fait une victime de marque.
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