Le secret était éventé de longue date, et la Fédération française de basket-ball (FFBB) n’a fait que l’entériner, mercredi 25 septembre. Frédéric Fauthoux a été nommé à la tête de l’équipe de France masculine de basket-ball , a précisé le directeur technique national, Alain Contensoux, lors d’une conférence de presse au siège de la fédération à Paris. Soit jusqu’à la fin des Jeux olympiques (JO) de Los Angeles, en 2028. A 51 ans, le technicien landais a la lourde tâche de prendre la suite de Vincent Collet, dont les quinze ans de mandat ont apporté huit médailles aux Bleus – le plus beau palmarès du basket-ball tricolore.
, a déclaré le nouveau sélectionneur, conscient qu’il lui faudra le que lui laisse son prédécesseur. Médaillés d’argent aux JO de Paris – défaits en finale par les Américains (87-98) –, les coéquipiers de Victor Wembanyama semblent promis à un grand avenir, avec l’incorporation à venir des grands espoirs Zaccharie Risacher et Alexandre Sarr, respectivement numéros un et deux de la dernière NBA (sorte de bourse aux jeunes joueurs).
Si plusieurs noms ont circulé pour le banc des Bleus et sa cohorte de « prospects » (espoirs) de talent, le choix de Frédéric Fauthoux s’est imposé comme une évidence à l’aréopage du basket-ball français. décrit le directeur technique national, Alain Contensoux. Avant d’enchaîner :
« Il faut du caractère pour s’imposer parmi ces géants »
A la tête de la Jeunesse laïque de Bourg-en-Bresse depuis 2022, où il vient de prolonger son contrat jusqu’en 2027 et exercera donc en « double casquette » – comme Vincent Collet fréquemment –, le natif d’Horsarrieu, dans les Landes, est le seul entraîneur français disposant d’une expérience du haut niveau en Europe. S’il n’a jamais dirigé en Euroligue, il a mené les Bressans en finale de l’Eurocup – la deuxième compétition continentale – en 2023 (perdue face à Paris). L’ancien meneur de l’Elan béarnais Pau-Lacq-Orthez (où il a passé l’intégralité de sa carrière) et des Bleus (quarante-deux sélections) a par ailleurs eu sous ses ordres Victor Wembanyama, lorsqu’il était assistant à l’Asvel Lyon-Villeurbanne.
Il vous reste 48.37% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
