Michel Barnier a affronté, mercredi 2 octobre, sa première séance de questions au gouvernement en tant que premier ministre. L’occasion pour lui d’imprimer sa marque sur le dossier néo-calédonien, et d’agacer fortement, une nouvelle fois, le camp présidentiel.
Le député macroniste de Nouvelle-Calédonie Nicolas Metzdorf, qui fut dans la précédente législature rapporteur du projet de loi à l’origine de l’insurrection indépendantiste sur le Caillou – texte dont Michel Barnier a annoncé l’abandon mardi – a interpellé le premier ministre avec une virulence rare. L’accusant d’avoir dans sa déclaration de politique générale. lui lance-t-il. (…)
Un ton peu propice aux échanges que Michel Barnier souhaite instaurer dans l’Hémicycle. Aussi a-t-il dépêché le ministre chargé des outre-mer, François-Noël Buffet, pour répondre au député loyaliste. Il n’y a , l’a rabroué celui-ci. a-t-il asséné avant de se rasseoir.
« Démarche constructive »
Changement de tonalité, en fin de séance, avec le député indépendantiste de l’archipel Emmanuel Tjibaou, qui siège dans le groupe communiste Gauche démocrate républicaine. Le fils du leader historique du nationalisme kanak Jean-Marie Tjibaou, a, lui, saluéles annonces formulées la veille par Michel Barnier, qui etLe député a décrit , en proie depuis plus de quatre mois à une crise
Et cette fois, le premier ministre a lui-même répondu au député. Michel Barnier, qui a annoncé mardi le report des élections provinciales à fin 2025 et l’abandon du projet de loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral, a insisté sur la rupture qu’il souhaite instaurer avec le gouvernement précédent, soulignant qu’il a depuis son arrivée à Matignon.
, a-t-il promis, affichant son de l’archipel.
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