Michel Barnier a annoncé, vendredi 4 octobre, pour les éleveurs de brebis, dont les troupeaux sont décimés par une nouvelle épizootie, et promis , au Sommet de l’élevage à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme).
Les aides d’urgence sont destinées à [fièvre catarrhale ovine], un nouveau sérotype dans les systèmes d’indemnisation existants, a expliqué le premier ministre à la presse, s’exprimant debout devant une botte de paille, à l’instar de son prédécesseur Gabriel Attal, fin janvier, en pleine crise agricole.
Après une déambulation de plusieurs heures dans les allées, une avec les représentants des différents syndicats agricoles, Michel Barnier a annoncé des prêts garantis , répondant à une demande forte du syndicat majoritaire FNSEA. , a-t-il affirmé.
De premières mesures annoncées
Alerté sur de , il a annoncé une première mesure, avec le report du 1er octobre au 15 novembre du délai fixé . Une mesure présentée comme de bon sens alors que les champs sont actuellement , empêchant les travaux dans de nombreux départements.
Assurant n’avoir la colère des agriculteurs l’hiver dernier, l’ancien ministre de l’agriculture a réaffirmé que la loi d’orientation agricole, votée en mai à l’Assemblée nationale, poursuivrait son chemin au Sénat, où elle sera .
Très attendue par le secteur, cette loi d’orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (LOA) doit mettre en œuvre une grande partie des revendications exprimées lors des manifestations du début d’année. Le texte place l’agriculture au rang d’intérêt général majeur, met en place un guichet unique pour l’installation de nouveaux agriculteurs, facilite la construction de bâtiments d’élevage ou de réserves d’eau.
Le Monde avec AFP
Contribuer
