Une pour les élus, une,et de nombreuses interviews dans les médias locaux. Le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, a largement diffusé, jeudi 24 octobre, son message : les premiers résultats sont là. Avec une baisse de la , entre janvier et octobre, par rapport à la même période en 2023. Selon le préfet, ont été commis sur une île où la recrudescence des affrontements entre bandes rivales, avec des mineurs isolés, et la multiplication de vols avec violence et des cambriolages ont été l’une des causes de la crise des barrages commencée fin janvier. Les caillassages de bus scolaires, dont les vitres vont être équipées de plaques de polycarbonate, , a également confirmé M. Bieuville.
Contacté par , le procureur de la République à Mayotte, Yann Le Bris, dit . [le 29 octobre],précise toutefois le magistrat.Bien plus dubitative sur ce recul annoncé de la délinquance, la procureure générale de la cour d’appel de La Réunion et de Mayotte, Fabienne Atzori, affirme qu’il . La magistrate dit ,et s’interroge sur la possibleà porter plainte.
Pour une partie de l’opinion publique mahoraise, cette baisse de la délinquance de 5,8 % est accueillie avec méfiance et incrédulité. Car deux affaires de violence ont récemment provoqué une vive émotion dans l’île. D’abord, le meurtre d’un agriculteur de 63 ans, le 19 octobre à Passamaïnty, par trois personnes cagoulées. Ensuite, des menaces à la machette sur une automobiliste, le 11 octobre à Koungou, pour lui voler un téléphone portable. L’agression a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux. En soutien à la victime, le Collectif des citoyens de Mayotte 2018 a décidé de bloquer le bureau des étrangers de la préfecture de Mamoudzou en établissant un lien entre la régularisation des sans-papiers et la montée des violences.
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