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Le Service national universel (SNU) privé de ses crédits en commission à l’Assemblée nationale et au Sénat

Deux chambres, deux majorités, mais un même résultat. L’Assemblée et le Sénat ont voté mercredi 30 octobre, dans leurs commissions des finances respectives, pour la suppression du Service national universel (SNU) dans le budget de l’Etat, les élus se montrant critiques sur l’expérimentation de ce dispositif souhaité par Emmanuel Macron, et sur son coût estimé.

A l’Assemblée, c’est la gauche qui a obtenu la relégation du SNU. ce qui et , a notamment jugé le député écologiste Jean-Claude Raux, rejoint par le socialiste Pierrick Courbon pour qui cette a . Présents en nombre, les élus du Nouveau Front populaire ont donc fait adopter un amendement réaffectant au secteur du sport amateur la totalité des 128 millions d’euros fléchés vers le SNU en 2025.

Une victoire symbolique due à la très faible présence des élus macronistes et de droite, comme l’a relevé le président LFI de la commission, Eric Coquerel : [et] Sans conséquence à ce stade, puisque la discussion dans l’hémicycle repartira de la copie initiale du gouvernement – sous réserve que la partie du budget ne soit pas rejetée avant, ce qui enverrait le texte directement au Sénat.

Pas de « plus-value suffisante »

La chambre haute a toutefois adopté une position similaire en début de soirée : réunie à huis clos, sa commission des finances a en effet voté une baisse de 100 millions d’euros des crédits du SNU. Décision prise à l’unanimité moins deux abstentions, a précisé à l’Agence France-Presse (AFP) le sénateur socialiste Eric Jeansannetas, rapporteur des crédits de la jeunesse.

Cet amendement sera à nouveau présenté en séance publique lors de l’examen du volet « dépenses » du budget par le Sénat début décembre. (…), estime M. Jeansannetas dans son rapport présenté mercredi et consulté par l’AFP.

L’élu de la Creuse y observe en outre que et se demande par conséquent [sa]. Le ministre des sports et de la jeunesse, Gil Avérous, avait déjà reconnu lundi sur Sud Radio qu’il n’avait dans son budget.

, a-t-il dit. , a-t-il cependant souligné, appelant à un dispositif .

En septembre, la Cour des comptes avait dressé un bilan sévère du SNU, avec des coûts estimés situés entre 3,5 et 5 milliards d’euros par an.

Promesse de campagne du chef de l’Etat, le SNU, lancé en 2019, devait être généralisé à la rentrée 2026, selon les promesses du précédent premier ministre, Gabriel Attal. Il comporte une et un comprenant des activités sportives, culturelles et intellectuelles, avec des journées qui commencent par la (drapeau et hymne national) et port de l’uniforme.

Le Monde avec AFP

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