A l’Assemblée nationale, dès qu’il est question de chiffres, des députés d’autres formations évoquent parfois la Droite républicaine (DR, le groupe du parti Les Républicains) comme « le groupe VL ». « VL » comme les initiales de Véronique Louwagie. Depuis le début des débats sur le budget en octobre, la députée de l’Orne tient le banc à droite. Matin, midi et soir comme à son habitude. Et peu importe si le recours probable à l’article 49.3 de la Constitution, qui permet de faire adopter un texte sans vote, risque de rendre caduque les centaines d’heures qu’elle a pu passer à débattre sur le projet de loi de finances pour 2025. , revendique la vice-présidente de la commission des finances.
Son stakhanovisme parlementaire suscite l’admiration de son « voisin » de circonscription, Philippe Gosselin., résume l’élu Les Républicains (LR) de la Manche., avance même Jean-Philippe Tanguy. Plutôt habitué aux formules assassines, le député Rassemblement national (RN) de la Somme fait une exception pour sa collègue de commission., explique le spécialiste des questions budgétaires du parti d’extrême droite. Bonne camarade, Véronique Louwagie évite de trop enfoncer ses camarades de groupe et juge « lades députés du « socle commun » (l’alliance des parlementaires du centre et de la droite pour soutenir le gouvernement Barnier) face à la
Fidèle au poste, cette experte-comptable de 63 ans défend sa ligne : celle d’une orthodoxie budgétaire de droite, opposée aux hausses d’impôts et prête à tailler drastiquement dans les dépenses., salue le président de la commission des finances, Eric Coquerel. Lorsqu’il est absent, l’« insoumis » reconnaît
Lancée en politique en 2012
Elue à l’Assemblée depuis 2012, la Normande convoitait la présidence de la commission des finances. Malgré l’accord entre le groupe DR et le camp présidentiel sur la répartition des postes à responsabilité à l’Assemblée, qui lui laissait penser que le poste lui était destiné, elle est battue le 20 juillet par l’alliance entre la gauche et le groupe centriste Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT). juge-t-elle.Mais pas de quoi remettre en cause son statut de « Mme Budget » de la droite. sourit-elle.
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