Patrick Maisonneuve a ce ton bonhomme, volontiers patelin, comme si tout cela n’était finalement pas un drame, mais ses coups de griffe sont meurtriers. L’avocat du Parlement européen a ramassé, devant le tribunal correctionnel de Paris, mardi 12 novembre, en une heure de plaidoirie, tous les ridicules de la défense des prévenus dans le procès des assistants parlementaires du Front national (FN), et la démonstration est cruelle.
Nicolas Bay, d’abord. Il est député, représentant de la nation, a insisté l’avocat, et pour prouver que son assistant avait bien travaillé au Parlement européen,. Yann Maréchal écrit, lorsqu’on lui propose un contrat avec sa sœur Marine Le Pen,, , en s’inquiétant de son contrat, alors qu’au siège du parti, elle s’occupait des grandes manifestations. insiste Me Maisonneuve
La flèche la plus sévère est pour Julien Odoul, qui rêvait de travailler au cabinet de Marine Le Pen. Le directeur de cabinet lui avait écrit : , avait répondu le jeune homme. Et lorsqu’il avait appris qu’il serait payé par l’Europe, il avait écrit, . La suite est à l’avenant,, rappelle impitoyablement l’avocat. Rires dans la salle, pas sur les bancs de la défense.
« Emplois fictifs »
rappelle gravement l’avocat, Pour la partie civile, il s’agit bien d’un avec, en point d’orgue, la note du trésorier qui assure : .
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