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Michel Barnier avance l’idée d’une candidature unique en 2027 pour tenter de « cimenter » son « socle commun »

Malgré le démenti qu’il a apporté dans la soirée, le message de Michel Barnier a bien été reçu et plus ou moins apprécié par les différentes composantes de son « socle commun », cette alliance parlementaire de circonstance qui lui permet d’être premier ministre. Mercredi 13 novembre en fin d’après-midi, rapportait des propos tenus par M. Barnier plus tôt dans la journée devant des députés Les Démocrates (le groupe du MoDem), Ensemble pour la République (EPR, le groupe de Renaissance), Horizons et Droite républicaine (le groupe du parti Les Républicains) de la commission des affaires économiques réunis à Matignon.

Michel Barnier semblait appeler à une candidature d’union dès le premier tour de la présidentielle en 2027 entre les macronistes et sa famille politique, Les Républicains (LR)., mettait-il en garde.

Confirmés par l’entourage du premier ministre auprès du et de l’AFP, ses propos l’étaient aussi auprès du par plusieurs participants à cette réunion. En début de soirée, Michel Barnier rétropédalait devant des journalistes à Bruxelles où il était en déplacement. , a-t-il indiqué.

Primaire ouverte

L’hôte de Matignon redoute-t-il peut-être que sa sortie soit traduite comme l’envie d’être ce candidat unique, lui qui répète ne pas être intéressé par la prochaine présidentielle ? Pour l’un des participants à cette réunion, Julien Dive, les propos du premier ministre visaient surtout à « cimenter son socle commun ». , décrypte le député (apparenté LR) de l’Aisne.

Sur le fond, ce proche de Xavier Bertrand ne préfère pas encore se prononcer. Pourtant, le président (LR) des Hauts-de-France répète depuis des mois en privé être lancé dans une forme de primaire ouverte avec d’autres prétendants issus du bloc central comme Edouard Philippe, Gabriel Attal, Bruno Le Maire ou François Bayrou pour savoir qui sera le mieux placé quelques mois avant le premier tour. confiait Xavier Bertrand au printemps. Il exclut de ce bloc son rival honni chez LR, Laurent Wauquiez, qu’il juge trop à droite pour rassembler.

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