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Devant les présidents des conseils départementaux, Michel Barnier fait des concessions sur les économies exigées et se dit ouvert à revenir sur le cumul des mandats

Un premier ministre peut-il se fâcher avec les départements ? Michel Barnier ne semble pas le penser. Venu clore les assises de l’association d’élus Départements de France, vendredi 15 novembre à Angers, il a assuré à des élus passablement remontés contre les économies exigées pour 2025, que le gouvernement était prêt à temporiser. , a-t-il déclaré.

Le premier ministre s’est toutefois bien gardé de s’engager sur un montant, renvoyant à la discussion du budget au Sénat. C’est là que tout se jouera puisque, M. Barnier l’a souligné, . D’intenses discussions ont d’ailleurs débuté entre les sénateurs et Matignon.

Depuis que le gouvernement a fait savoir qu’il attendait 5 milliards d’euros d’économies de la part des collectivités locales, les départements contestent devoir assumer du total, alors même que leur situation économique est fragile. , a témoigné François Sauvadet, président de Départements de France :

Posture sacrificielle

Jeudi soir, les départements de droite et du centre, majoritaires, avaient prévenu qu’ils étaient prêts à stopper le versement des fonds du revenu de solidarité active (RSA) aux caisses d’allocations familiales. Plus question, non plus, de prendre de à partir de janvier., a justifié Nicolas Lacroix, président (Les Républicains) de la Haute-Marne.

Michel Barnier a fait amende honorable, reconnaissant que des départements dans la première version du projet de loi de finances, , a-t-il souligné. Il a promis des que ceux envisagés.

Reste qu’, a-t-il exposé. La France devra assumer 3 400 milliards d’euros de dettes l’année prochaine. L’objectif de ramener le déficit budgétaire à 5 % du produit intérieur brut, puis à 3 %, , a reconnu M. Barnier, mais il sera maintenu :

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