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Vendée Globe 2024 : « Il y a toujours deux ou trois concurrents en vue », un début de course groupé pour Violette Dorange

Le sourire de Violette Dorange s’entend à l’autre bout de la ligne, alors que la jeune skippeuse relate sa joie d’avoir . Après bientôt une semaine de course, la plus jeune navigatrice de l’édition 2024 du Vendée Globe et , son monocoque de 18 m (Imoca) sont , et ont laissé derrière eux les frimas de l’hiver hexagonal, pour filer vers le Sud.

Jusque-là, le début de ce tour du monde à la voile en solitaire sans escale et sans assistance, qui l’emmènera sur 45 000 km d’un bout à l’autre du globe, n’est pas à proprement parler, solitaire. , relate la skippeuse de 23 ans. Car après avoir effacé le cap Finisterre espagnol et ses redoutables vents et fait voile vers les Canaries, , relève Violette Dorange.

Samedi 16 novembre, en début de journée, la navigatrice rochelaise pointait à la 17e place des désormais 39 concurrents de « l’Everest des mers ». Handicapé par une blessure à la cheville et des soucis de grand-voile, Maxime Sorel () a signé, vendredi, le premier abandon de l’édition 2024. , souffle Violette Dorange.

« Etre tout le temps à fond »

Si elle a laissé s’envoler les foilers et leurs appendices latéraux leur permettant de s’élever au-dessus de l’eau – longtemps leader, Sam Goodchild () et sa meute de poursuivant la devancent de près de 110 milles nautiques (200 km), Violette Dorange se satisfait d’avoir passé sans encombre – et sans casse – le grand cap espagnol, . Avoir opté pour une route à l’ouest, loin du DST [dispositif de séparation de trafic] et entre les cargos, lui a réussi. Son choix plus conservateur – car augmentant la distance parcourue – que la majorité de ses concurrents a été , car la jeune femme a trouvé des vents à l’ouest, là où la flotte a été ralentie par une dépression au niveau du Maroc.

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