Trois membres de l’association à l’origine de la mobilisation contre la vie chère en Martinique ont été interpellées jeudi 21 novembre, dix jours après leur irruption dans la résidence du préfet durant une visite ministérielle, a indiqué jeudi le parquet de Fort-de-France à l’Agence France-Presse (AFP).
Ces trois personnes jeudi pour [intrusion dans la résidence préfectorale], a indiqué à l’AFP Odile de Fritsch, la procureure de la République adjointe de Fort-de-France.
Les faits qui leur sont reprochés ont été , a précisé la magistrate, confirmant que Gwladys Roger, la trésorière du Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC), figurait parmi ces trois interpellés.
Quelques heures après l’arrivée du ministre des outre-mer, François-Noël Buffet, après deux mois de tensions dues à la vie chère sur l’île, le leader du RPPRAC Rodrigue Petitot et trois membres du collectif avaient fait irruption dans la résidence du préfet et exigé de rencontrer le ministre. Le préfet de Martinique, Jean-Christophe Bouvier, s’était interposé et avait empêché cette rencontre.
Moyens « totalement disproportionnés »
M. Petitot a été interpellé le lendemain de l’incident puis placé sous contrôle judiciaire après quarante-huit heures de garde à vue. Le tribunal correctionnel de Fort-de-France a renvoyé son procès au 21 janvier.
Dans un communiqué, le RPPRAC a dénoncé jeudi l’interpellation de ses trois membres. , les forces de l’ordre ont procédé , a-t-il indiqué.
Ils , ajoute le communiqué, qui dénonce et l’emploi de moyens [qui].
Des émeutes ont éclaté à plusieurs reprises en marge de la mobilisation contre la vie chère lancée début septembre par le RPPRAC à la Martinique, où les produits alimentaires sont en moyenne 40 % plus chers que dans l’Hexagone, d’après l’Institut national de la statistique et des études économiques.
Selon la préfecture, plus de 230 véhicules ont été brûlés et des dizaines de locaux commerciaux ont été incendiés, vandalisés ou pillés.
Le Monde avec AFP
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