La pression s’accroît sur le gouvernement Barnier, menacé d’être censuré à l’Assemblée nationale dans les prochains jours, sur fond de discussions budgétaire enlisées. Dans ce contexte, le ministre de l’économie et des finances, Antoine Armand, s’est dit, jeudi 28 novembre, disposé à faire sur les textes budgétaires, afin d’éviter la économique et financière qu’entraînerait, selon lui, la chute du gouvernement sans budget.
, a déclaré M. Armand sur BFM-TV et RMC, deux jours après l’alarme sonnée par le premier ministre Michel Barnier au « 20 heures » de TF1.
Le ministre a notamment évoqué la taxe sur l’électricité, dont l’augmentation envisagée dans le projet de budget du gouvernement est jugée par le Rassemblement national (RN). Les députés RN peuvent faire basculer le vote d’une motion de censure, fort de leur contingent de 140 députés (incluant leurs seize alliés du groupe d’Eric Ciotti)
Pression du RN capable de faire chuter le gouvernement
Le parti d’extrême droite accentue donc la pression sur le gouvernement Barnier. Marine Le Pen a notamment réclamé cette semaine des [au budget de l’Etat],, menaçant sinon de faire tomber le gouvernement.
Jeudi, Antoine Armand a mis en garde l’ensemble des formations tentées par le vote d’une motion de censure, alors que les partis de gauche alliés dans le Nouveau Front populaire (NFP) – PS, LFI, PCF et Ecologistes – ont promis d’en déposer une dès que le premier ministre ferait usage de l’article 49.3 de la Constitution pour permettre l’adoption du budget de l’Etat et/ou de la Sécurité sociale dans l’Hémicycle.
[que], a lancé M. Armand.
Comme le reste du gouvernement, le ministre macroniste fait pression sur les soixante-six députés du groupe socialiste, en appelant à leur responsabilité, alors que ces derniers pourraient permettre au gouvernement Barnier de rester en place, s’ils s’abstenaient lors du vote. Ces derniers se sont toutefois affichés solidaires du reste du NFP, actant en réunion de groupe qu’ils voteraient la censure pour empêcher l’adoption d’un budget auquel ils s’opposent.
Si le gouvernement Barnier tombe sans qu’un budget ait été voté, , a de nouveau mis en garde le ministre de l’économie, tout en reconnaissant que celui-ci pouvait être amélioré. A l’opposé, , a poursuivi le ministre, à la veille de la décision de l’agence de notation S&P concernant la dette de la France.
Le Monde avec AFP
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