Français

Au procès des viols de Mazan, manipulation et intention au cœur des plaidoiries de la défense : « On reproche à ces hommes de ne pas avoir imaginé l’inimaginable »

Passons sur les outrances. Les protestations contre les [d’Avignon]. Les invitations à s’expatrier , , , au motif que, . Les comparaisons hasardeuses entre les accusés, dont les noms ont été publiés sur les murs d’Avignon ou sur les réseaux sociaux, et les juifs pendant la guerre –

Laissons de côté les leçons de féminisme professées par ces vieux messieurs qui, trois phrases plus loin, invoquent la ou la pour expliquer le passage à l’acte de leur client. Ne nous attardons pas sur celui qui a toujours et estime encore, en dépit de l’impact de la diffusion des vidéos à l’audience, souhaitée par Gisèle Pelicot elle-même, que le procès aurait tout aussi bien pu se tenir sans ce .

Certains parmi les avocats des cinquante coaccusés de Dominique Pelicot se plaignent depuis trois mois d’être bâillonnés par et . La parole de la défense ne serait plus libre. Elle l’est. La preuve. Passons.

Le procès des viols de Mazan s’achemine vers son verdict – attendu la semaine du 16 décembre ; les avocats de la défense se succèdent à la barre de la cour criminelle du Vaucluse, une vingtaine d’entre eux avaient déjà plaidé, jeudi 5 décembre au soir.

A l’unisson, depuis une semaine, ils ont fracassé les réquisitions , , du parquet général : de dix ans à dix-huit ans contre ceux poursuivis pour viol ou tentative. Des réquisitions(en référence à l’accusateur public du Tribunal révolutionnaire), et, dénuées de cohérence, de proportionnalité, d’individualisation, fondées sur le dossier, non sur l’audience, (Me Antoine Minier, avocat de Saifeddine G., Paul G. et Abdelali D., avec de dix à treize ans requis contre eux). (Me Olivier Lantelme, pour Patrick A., dix ans requis contre lui).

Rejeter l’intégralité de la faute sur l’« ogre de Mazan »

Il vous reste 74.62% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.