Quelques milliers de personnes issues de la diaspora ultramarine, vêtues de rouge, ont manifesté, dimanche 3 novembre, contre la vie chère en outre-mer, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP). Dans une ambiance festive, malgré la colère palpable, les manifestants se sont rassemblés sur la place Denfert-Rochereau, à l’appel d’associations antillaises et kanak, pour rallier le ministère des outre-mer.
, , , pouvait-on lire sur les banderoles de tête. , scandait la foule, drapeaux martiniquais, guadeloupéens et kanak au vent.
, a expliqué à l’AFP Louis-Philippe Mars, vice-président de l’association Ultramarins Doubout (« debout », en créole), organisatrice de la manifestation. (…), a-t-il poursuivi, disant espérer [it] .
« On paie le double voire le triple d’ici ! »
Dans le cortège, Corry Diomar, 31 ans, père de quatre enfants et qui a de la famille aux Antilles, ne décolère pas : La vie chère , insiste-t-il.
Même situation en Nouvelle-Calédonie, note Céleste, travailleuse sociale de 32 ans et membre d’un collectif kanak qui a de la famille sur le . là-bas, témoigne-t-elle. . Et . , estime Sandrine Rosette 42 ans, une cheffe d’entreprise qui a de la famille en Martinique, en référence notamment à la grande distribution.
Figure du mouvement contre la vie chère en Martinique, arrivé la veille à Paris, Rodrigue Petitot, à la tête du Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC), participe lui aussi à la manifestation. Pour lui, il était . , a-t-il estimé.
Le Monde avec AFP
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