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A Paris, la Préfecture de police interdit deux manifestations, une de l’ultradroite et une antifasciste

Des arrêtés d’interdiction ont été publiés mercredi 7 mai concernant deux manifestations prévues à Paris samedi, l’une à l’appel du Comité du 9 mai, un groupe néofasciste de l’ultradroite, et l’autre baptisée « manifestation antifasciste et antiracisme ».

La Préfecture de police (PP) avait averti lundi que le préfet, Laurent Nuñez, avait engagé une pour interdire les deux manifestations antagonistes, en raison des risques de troubles à l’ordre public que pourrait engendrer leur organisation le et sur une .

Un troisième arrêté a été pris par le préfet de police pour interdire un rassemblement, le même jour, place du Panthéon, à l’appel de l’Union syndicale Solidaires, avec pour mot d’ordre de . Dans ces arrêtés, M. Nuñez met en exergue et le .

« Climat actuel de tensions »

Il rappelle que lors de la . , ajoute-t-il, .

Le préfet de police a aussi énuméré les événements qui nécessitent une mobilisation des forces de l’ordre ce jour-là, comme le concert de DJ Snake au Stade de France, suivi d’une fête à l’Arena Bercy, ainsi que le match de ligue 2 Paris FC-Ajaccio dans un contexte d’accession à la Ligue 1 du club parisien.

Le Comité du 9 mai manifeste tous les ans pour l’anniversaire de la mort accidentelle en 1994 de Sébastien Deyzieu, militant de l’Œuvre française, groupuscule pétainiste et antisémite. Le jeune homme s’était réfugié sur le toit d’un immeuble de Paris pour échapper à la police avant de faire une chute mortelle.

Le Monde avec AFP

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