Gabriel Attal avait promis de donner à son meeting un . Et c’est avec un sourire entendu que, ce dimanche 6 avril, depuis la Cité du cinéma à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le secrétaire général de Renaissance laisse la foule l’acclamer en criant . A une dizaine de kilomètres de là, depuis la place Vauban, à Paris (7e), Marine Le Pen bataille devant ses soutiens pour dénoncer menée, selon elle, par les juges qui l’ont notamment condamnée, le 31 mars, à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire pour le détournement de 4,1 millions d’euros de fonds européens au profit de son parti, le Rassemblement national (RN) – elle a fait appel.
A deux ans de l’échéance, l’ancien premier ministre de 36 ans croit en ses chances, alors que son allié et rival Edouard Philippe, fondateur d’Horizons, est déjà candidat. Sans se déclarer officiellement, l’élu des Haut-de-Seine laisse entendre qu’il faudra compter sur lui et assume , dit-il. , lance-t-il, promettant de ne pas . Selon les organisateurs, 8 850 personnes ont répondu présent pour ce rassemblement symbolisant la reprise en main par Gabriel Attal du parti présidentiel, après des années d’atonie dans l’ombre d’Emmanuel Macron.
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