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A Washington, Emmanuel Macron cherche l’apaisement avec Donald Trump sur les droits de douane

Emmanuel Macron a plaidé, lundi 24 février, devant Donald Trump pour une entre leurs économies respectives et de part et d’autre de l’Atlantique.

, , entre , , a déclaré le président français lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.

Depuis le début de son second mandat, le président américain, Donald Trump, annonce régulièrement de nouvelles taxes sur les produits entrant aux Etats-Unis, parfois déjà entrées en vigueur (avec la Chine), parfois repoussées à une date ultérieure pour les Canadiens, les Mexicains ou encore des produits spécifiques comme l’acier, l’aluminium, les médicaments, bientôt l’automobile…

Il accuse notamment les pays de l’Union européenne, dont la France est membre, de se comporter de manière avec les Etats-Unis.

« Je sais votre attachement à rétablir la balance » commerciale

commerciale des Etats-Unis (qui importent plus qu’ils n’exportent), a déclaré Emmanuel Macron à Donald Trump lundi, glissant que la France était dans la même situation. Les discussions se poursuivront sur le plan commercial, a-t-il souligné.

Le ministre américain des finances, Scott Bessent, a aussi rencontré lundi son homologue français, Eric Lombard. Un entretien au cours duquel le secrétaire au Trésor a , selon un communiqué de l’administration américaine.

La menace de droits de douane est encore plus tangible pour les voisins directs des Etats-Unis : le Canada et le Mexique. Au cours de la conférence de presse avec Emmanuel Macron, le président Donald Trump a affirmé que son projet d’imposer des nouveaux droits de douane au Canada et au Mexique [ait].

La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a espéré pour sa part, en conférence de presse à Mexico, parvenir à un accord avant la fin de la semaine pour éviter que les taxes sur les produits mexicains n’entrent en application le 4 mars.

Donald Trump avait annoncé la mise en place de droits de douane de 25 % sur tous les produits canadiens et mexicains avant de faire volte-face début février, quelques heures avant leur entrée en vigueur, en accordant un sursis de trente jours aux deux pays.

, a déclaré de son côté la ministre canadienne des affaires étrangères, Melanie Joly. , a-t-elle ajouté, affirmant avoir eu des pour répondre à l’exigence américaine de mieux sécuriser la frontière.

Le Monde avec AFP

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