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Affaire Bétharram : François Bayrou rencontre l’association des victimes à Pau

Le premier ministre a rencontré, samedi 15 février, en fin de matinée, l’association des victimes de violences et d’agressions sexuelles du collège-lycée Notre-Dame de Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques, à la mairie de Pau, qu’il dirige encore.

Un peu avant midi, le chef du gouvernement a commencé à échanger avec huit victimes à la mairie de la cité béarnaise, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse, alors qu’à l’extérieur une dizaine de manifestants scandaient .

, avait déclaré Alain Esquerre à la presse avant la rencontre à huis clos avec le premier ministre à qui il avait demandé mercredi d’ et de faire . , a ajouté M. Esquerre.

Une centaine de plaintes

Le ministre de la justice, Gérald Darmanin, a indiqué samedi qu’il y aurait , .

Deux premières plaintes pour violences avaient été déposées en 1996, dont l’une concernait un camarade de classe d’un fils de M. Bayrou, selon le père de la victime, et une autre pour viol en 1998, qui n’a pas pu aboutir en raison du décès du prêtre mis en cause, retrouvé deux ans plus tard dans le Tibre à Rome.

Le parquet de Pau mène l’enquête depuis un an sur une centaine de plaintes visant des faits présumés de violences, d’agressions sexuelles et de viols commis au collège-lycée Notre-Dame de Bétharram, entre les années 1970 et 1990. Le ministère de l’éducation nationale a annoncé, par ailleurs, dans un communiqué publié vendredi soir, avoir afin de. Le ministère rappelle en revanche que la a été en 2024, après un rapport parlementaire sur leur financement public qui pointait une certaine opacité.

Démentis répétés du premier ministre

François Bayrou était ministre de l’éducation nationale entre 1993 et 1997, puis député des Pyrénées-Atlantiques et président du conseil général les années suivantes. Certains de ses enfants ont été scolarisés dans cet établissement, fondé en 1837, où sa femme a enseigné le catéchisme. L’un de ses fils était notamment dans la classe d’un élève à l’origine de la première plainte déposée contre un surveillant, pour une violente claque qui avait percé le tympan du garçon, en avril 1996.

Après plusieurs articles de  affirmant que M. Bayrou avait connaissance de certains faits relatifs à Notre-Dame de Bétharram, le premier ministre a plusieurs fois démenti ces derniers jours à l’Assemblée nationale avoir eu vent des affaires de violences physiques et sexuelles entourant cet établissement catholique privé béarnais.

Il a aussi affirmé, mercredi après-midi auprès du , n’avoir et qu’il [t][ses]  s’il avait su qu’il s’y passait .

Le Monde avec AFP

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