Epilogue spectaculaire dans l’affaire Noël Le Graët, dit « NLG ». Selon les informations du et de , le parquet de Paris a annoncé à ce dernier qu’il a pris la décision de classer sans suite, le 17 octobre, l’enquête préliminaire ouverte, en janvier 2023, pour « harcèlement moral et sexuel » contre l’ex-président de la Fédération française de football (FFF). Aucune infraction n’apparaît suffisamment caractérisée au terme des investigations.
La brigade de répression de la délinquance contre la personne, après avoir entendu une trentaine de personnes, avait auditionné M. Le Graët, le 26 janvier 2024.confie ce dernier au .
Aux manettes de la FFF depuis 2011, M. Le Graët avait dû démissionner, en février 2023, sous la pression médiatique et politique, au terme d’un règne de près de douze années, marqué par d’incontestables succès sportifs et économiques. [2024], regrette-t-il.
Il avait été épinglé par un rapport d’audit de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR). Les inspecteurs avaient dénoncé un son , un
Sur fond de bras de fer politique entre M. Le Graët et la commanditaire de la mission d’inspection, Amélie Oudéa-Castéra, alors ministre des sports, la judiciarisation du dossier avait été amorcée, le 13 janvier 2023, par un signalement émis au procureur de la République, en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale, par la cheffe de l’IGESR, Caroline Pascal.
Cette dernière a depuis reconnu auprès du que son signalement découlait du contenu Le 10 janvier 2023, la directrice générale (DG) de la FFF, Florence Hardouin, avait été entendue et avait fait part à l’IGESR de faits présumés de harcèlement sexuel et moral qu’elle disait avoir subis de Noël Le Graët.
« Une alliance objective contre moi »
Il vous reste 65.87% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.