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Après les JO 2024, le revers des médailles pour certains athlètes français : démotivation, blues et burn-out

Le 10 août, dans « son » vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, qui l’avait propulsée championne du monde en 2022, Mathilde Gros a disparu des radars dès les huitièmes de finale du tournoi olympique de vitesse, deux jours après avoir subi un premier revers sur le keirin. Plus de quatre mois plus tard, la pistarde de 25 ans, assure-t-elle au .

Sept ans qu’elle rêvait du Graal olympique, depuis qu’elle avait allumé les anneaux colorés sur l’esplanade du Trocadéro, dans le sillage de la désignation, en 2017, de la capitale française comme ville hôte des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) en 2024. Sept ans à suer sur les pistes et tous ses espoirs de médaille partis en fumée en quelques coups de pédale. , formule-t-elle. La valeur plaisir, pourtant au centre de ses priorités depuis ses précédents JO ratés, à Tokyo, en 2021, s’est évaporée avec la pression des Jeux à domicile.

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