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Après l’examen du rapport sur les Frères musulmans, Emmanuel Macron demande au gouvernement de formuler des propositions

Un conseil de défense présidé par Emmanuel Macron s’est penché, mercredi 21 mai dans la matinée, sur un rapport consacré aux Frères musulmans et à l’islamisme politique. A l’issue de ce conseil, le président a demandé au gouvernement de formuler de  au vu de la  établis dans le document.

Ce rapport, dont l’Agence France-Presse a obtenu copie, fait état d’une  avec le développement d’un islamisme , au niveau des associations et des municipalités, émanant des Frères musulmans.

Le président avait convoqué autour de lui François Bayrou et plusieurs de ses ministres chargés des affaires étrangères, des finances, ainsi que de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et des sports, , a fait savoir l’Elysée.

[Emmanuel Macron], a communiqué l’Elysée, ajoutant que le chef de l’Etat avait décidé de rendre public le rapport une communication rarissime pour un conseil de défense.

Au même moment, le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a esquissé de premières pistes devant le Sénat, à savoir  avec  et  pour  et .

Il a également évoqué une  des fonctionnaires et des élus locaux, et une , mentionnant  concernant les  de cette mouvance.

Le conseil s’est aussi penché sur la question des réseaux sociaux, .

« Amalgames entre islam, islamisme politique et radicalité »

Présentée comme , l’association Musulmans de France a vivement dénoncé dans un communiqué des  et mis en garde contre des .

, a-t-elle assuré.

Le Conseil français du culte musulman (CFCM), ex-instance de représentation de l’islam tombée en disgrâce en 2021, a, lui aussi, exprimé sa . (…) , pointe le CFCM dans un communiqué. Mais utilisés dans le rapport et .

Vives réactions politiques

Avant même sa publication officielle, les politiques ont rivalisé de réactions et de propositions. Le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a demandé que  et que . , a-t-il ajouté.

Mais l’idée qui a fait le plus réagir vient de Renaissance. Son secrétaire général, Gabriel Attal, à l’origine de l’interdiction de l’abaya à l’école, a souhaité interdire le voile dans l’espace public pour les mineures de moins de 15 ans, sans toutefois faire l’unanimité au sein du bloc central. Le rapport , a argué M. Attal dans les couloirs de l’Assemblée nationale.

(…) , a critiqué le député François Ruffin (ex-La France insoumise), qui juge néanmoins que le rapport .

Le Monde avec AFP

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